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Actions concrètes à prendre afin de remédier à la problématique



À la suite de l’analyse approfondie de la problématique qu’est le racisme vécu par les autochtones, il est maintenant possible de combler différents besoins, et ce, à différents niveaux de la société québécoise. Comme énoncé plus haut, l’une des plus grandes causes du racisme au Cégep Limoilou est le racisme systémique, au Québec. En effet, démanteler le système raciste serait un grand pas vers l’action collective afin de mettre fin à cette problématique. Il s’agit d’un besoin à combler puisqu’en plus d’augmenter la sécurité culturelle dans les établissements scolaire (entre autres), il s’agirait également d’une action bénéfique pour l’ensemble de la population québécoise (Institut de coopération pour l’éducation des adultes, 2019, paragr. 7). Ainsi, la sécurité culturelle est donc également un besoin auquel il est important de subvenir. Ensuite, les autochtones victimes de racisme et de discrimination et victimes de traumatismes intergénérationnels ont besoin, de la part du gouvernement québécois, d’une prise de position face à la problématique. En effet, grâce au gouvernement, il est possible de mettre en place des différentes politiques réparatrices. Par exemple, la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) qui est l’un des dispositifs instaurés afin de transiter vers un processus de démocratisation, à la suite d’une longue période de violations des droits humains et de crimes de masse.


Les autochtones sont victimes de lois comme la Loi sur les Indiens qui causent une certaine perte d’autonomie dans leur société. Ainsi, en leur offrant une meilleure participation citoyenne et une autonomisation, le gouvernement leur offre également de meilleures conditions de vie, sur plusieurs niveaux. En effet, la participation citoyenne est un puissant outil d’insertion sociale, qui favorise également une meilleure estime de soi et qui permet de nouer des relations avec des personnes issues de différents milieux culturels (O’Bomsawin, 2011, p. 133). En ce qui concerne l’autonomisation, communément appelée empowerment, elle représente la manière dont l’individu accroît ses habiletés favorisant son estime, sa confiance, son initiative et son contrôle. On la définit également comme un processus social de reconnaissance des personnes dans leur capacités à satisfaire leurs propres besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires au bien-être (O’Bomsawin, 2011, p. 138)


Finalement, les peuples autochtones ont besoin d’une reconnaissance de la part de toute la population québécoise. Ils ont également besoin d’une participation active des citoyens et d’actions collectives dans cette situation problématique, d’une écoute active de la part des québécois, d’un sentiment de sécurité dans les établissements et institutions et d’une prise de position claire de la part du Gouvernement du Québec. Il est important de régler la situation problématique entre autochtones et allochtones afin d’améliorer les conditions de vie des personnes autochtones, que celles-ci fréquentent le Cégep Limoilou ou non.


Bibliographie


Institut de coopération pour l’éducation des adultes (dir.). (2019). Les peuples autochtones - Des réalités méconnues à tout point de vue. https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3698240?docpos=3


O’Bomsawin, K. (2011, mai). Le racisme à l’égard des autochtones en milieu urbain au Québec : expériences, enjeux et défis. Université du Québec à Montréal.



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